Equipements
PRÉSENTATION DE PROJETS :
Le nouveau centre aquatique de Vincennes est un lieu fort qui s’inscrit à un endroit charnière du quartier du domaine du bois. En effet, il bénéficie d’une proximité immédiate du bois de Vincennes par la passerelle et est visible depuis le RER, l’entrée du quartier et les bâtiments voisins qui le surplombent.
Le parti adopté pour l’implantation du centre aquatique est celui de la simplicité.
Il s’agit de rassembler sous une forme unique l’ensemble des fonctions programmatiques tout en marquant clairement les différentes entités. Les éléments programmatiques semblent être en mouvement sous une perle nacrée. Celle-ci est formée d’une corolle extérieure végétalisée et d’un nuage de pixels qui filtre la lumière par l’intermédiaire de panneaux vitrées et de danpalon créant ainsi une transparence sur les bassins.
Le centre aquatique définit un nouveau paysage végétal, minéral et lumineux au cœur de ce nouveau quartier avec lequel il tisse des liens forts.
Ce nouvel équipement public propose des séquences volumétriques en dialogue avec son environnement par un jeu de transparences sur les bassins depuis le parvis et la placette, par l’ouverture du centre de forme sur la rue, et par la vue des bassins et des solariums depuis le RER.
par sa toiture qui dévoile les bassins au travers d’un jeux de pixels vitrés et en danpalon et par son bandeau signalétique,
C’est un équipement cohérent répondant aux nouvelles attentes du public en matière de loisirs et respectueux de son environnement.
Il évoque la présence prégnante de l’eau ;
Il invite aux loisirs, à la détente, à la relaxation, à la pose, à la pratique sportive ;
Il est généreux dans sa forme et dans ses courbes, accueillant, convivial et lumineux.
Le projet du Gymnase établit la charnière, l’articulation spatiale entre le point haut du vallon et le point bas par une stratification Ouest-Est du programme selon les courbes de niveau.
Le projet est orienté sur le vallon et la coulée verte et en fait partie intégrante de manière à ce que le dialogue spatial s’opère et que les liaisons transversales fonctionnent.
A savoir :
Il définit une assise haute, « la placette et le parc en promontoire » permettant de liaisonner le COSEC existant au Gymnase des Lavandières et de percevoir ces deux entités comme un seul équipement, soit « un complexe sportif » à l’échelle de l’enjeu urbain.
Il déroule le nouveau programme « en cascade » sur le flanc de la colline par une succession de strates programmatiques affleurantes. Cela donne naissance à des strates de paysage en écho avec le vallon du Ru de Buzot, permettant une lecture et une visibilité dans le sens des courbes de niveaux et engendrant des parcours doux et reposants aménagés de paliers.
Grâce au croisement de l’architecture avec la nature, de l’interférence entre l’espace public et la topographie, la « colline des sports » marque son identité et structure le paysage urbain et naturel. Ce dialogue valorise le site et le transforme en parcelle de paysage où la nature est convoquée pour créer des continuités végétales et de relief, des limites, et être le cadre et le support de pratiques de loisirs diversifiés qu’elles soient collectives ou individuelles. La colline des sports représente une polarité forte d’intégration et de communication. »
La réponse du projet aux problématiques initiales (zone territoriale sinistrée, collège dégradé, bâtiments de type « Pailleron », accès multiples, espaces extérieurs morcelés) fut urbaine, architecturale et paysagère tirant parti de l’ensemble des contraintes fonctionnelles, architecturales, urbaines et sécuritaires, mais aussi privilégiant les enfants et la requalification du cadre pédagogique global pour le bien de tous en lui donnant un véritable statut d’équipement public en harmonie avec son environnement.
Ainsi est recréée une entrée principale unique au collège avec parvis sur la desserte Léo Lagrange. Une façade urbaine végétale et humide est aménagée (en lieu et place des bâtiments Pailleron) – nouvelle séquence urbaine à l’échelle de l’établissement sur la D290.
Cette séquence paysagée génère en profondeur le lieu du renouement collège-campagne : « Le collège au cœur d’un parc » en harmonie avec l’essence du territoire, les étangs, les espaces minéraux, la force du patrimoine.
Bâtiment signal, il compose la grande équerre pédagogique avec le bâtiment restructuré. En diagonale et contrepoint, les nouveaux logements sont conçus comme une villa dans les arbres.
Ce changement de paradigme /réinventer le Collège, trouve sa matérialité dans le corten ; matériau vivant qui se patine. Il se décline et fabrique l’entièreté du collège, le dessous, le dessus, le dedans, le dehors et s’immisce au cœur de l’espace pédagogique sous forme de grandes feuilles gravées support de signalétiques. Il lui donne sa précision, son élégance, sa signature.
Il est aussi ici question d’une inclusion globale d’un patrimoine industriel, creuset de la métallurgie. »