Louvain-la-Neuve

Concours d’idées pour le musée d’art, Belgique

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Désignation

  • Concours d'Idées pour la Construction du Musée d'Art à Louvain-La-Neuve en Belgique

SU

  • 5000 m2

Année

  • 2008
  • Le parti « ART - PAYSAGES HABITES » s’articule selon les points suivants :
  • LA ANSE URBAINE POUR L’INTERFACE A L’ECHELLE DE LA VILLE ET A L’ECHELLE DU TERRITOIRE, UN PROJET D’ENSEMBLE
  • Elle consiste en un travail spécifique, sensible et subtil entre l’environnement naturel, fragile et l’urbain. Le rivage, les berges, l’appropriation et la terminaison des niveaux de dalle en restanques (travail du relief en terrasses) comprenant des logements paysagers intégrés. Cette anse très arborée amène la nature en ville. Elle est aussi le support de l’onde de centricité émanant du Musée d’art – catalyseur culturel.
  • LE CATALYSEUR CULTUREL
  • Le Musée d’Art se veut être une interface culturelle, lisible, identifiable, indispensable et de référence par un plus grand nombre. Il situe et positionne le Musée d’Art comme un CONDENSEUR / DIFFUSEUR culturel des multiples composants du paysage et de l’urbain, transformant les composants en véritables « objets » interactifs s’inscrivant dans une démarche de développement durable.
  • PROLONGATION DE LA COULEE VERTE ; DES ESPACES VERTS ARTIFICIELS AU SEIN DU MUSEE ET DES HABITATIONS
  • L’axe Grand-place/Lac est traité comme une traboule (condition de sa valorisation) et participe au grand corridor environnemental et culturel allant de la Grand-place, Aula Magna, la Place de la Grève, le Musée, le Lac, l’ « Ilet » aux sculptures, à l’autre bout du lac et le rond-point.
  • Un renforcement de l’accroche environnementale au tissu urbain se fait par le détachement du Musée d’Art en îlot sur une anse redessinée du lac, et la création de la « Place de la Grève » dans la continuité et la métamorphose de l’accès au rivage en traboule.
  • L’arrêt de l’extension des dalles pour développer un rapport harmonieux et équilibré avec l’environnement naturel.
  • LE MUSÉE DES ARTS ET CIVILISATIONS
  • De multiples accès depuis la anse urbaine redessinée, la traboule, la place de la grève et les berges glissent le promeneur dans l’enroulement des espaces d’expositions et les emmènent au fil de la visite, de la placette en pied de musée jusqu’à sa toiture, terrasse des arts.
  • L’ensemble du musée est composé de 5 palettes de lumières. Ces niveaux traversés par des pinceaux de lumières variées sont en mouvement suivant un tracé d’ellipses inscrites dans un cercle.
  • La palette à rez-de-placette est une île en contact avec les fluctuations du bassin, bordées de plantes aquatiques et accessible par le franchissement de plusieurs passerelles / lumière miroitée. C’est le départ d’embarcations qui offrent la possibilité de découvrir une exposition au fil de l’eau et sur l’île aux sculptures situé au milieu du lac. Premier accès au musée, bar, administration et technique.
  • • La palette à rez-de-chaussée, située au niveau de l’eau du lac / lumière réfléchie et tamisée. Accueil du musée, espaces de services et les réserves de matériel et d’œuvres.
  • • La palette du premier étage / lumière tamisée et diaphane. Début du parcours des expositions par l’espace d’exposition temporaire et l’espace des arts des 20e et 21e siècle situés autour de l’atrium et ouverts en triple hauteur sur les espaces d’expositions en étage et l’accueil en rez-de-chaussée.
  • • La palette du deuxième étage / lumière diaphane et zénithale : Suite du parcours des expositions et auditorium.
  • • La palette de toiture ouverte sur le paysage / lumière zénithale. La terrasse des arts, grand jardin suspendu, en belvédère sur tout le paysage lointain.
  • Chaque niveau est équipé d’une double peau dont un filtre de claustras bois en tronçons d’aubier. Ce dispositif permet une souplesse des expositions et de nombreux cadrages et vues sur le paysage de proximité et le lointain. Il ouvre des loges paysagères au sein même de l’équipement.
  • Les équipements des plateaux, leur volumétrie permettent une grande flexibilité d’aménagement et d’agencement. Les nombreuses connexions visuelles, transparences, la multiplicité des parcours offrent un espace muséographique innovant et un grand potentiel scénographique.