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PRÉSENTATION DE PROJETS :

Le terminal de port international de Yokohama est un équipement noble, à l’échelle de la ville et de ses ambitions. Par ses lignes sobres et épurées, il souligne la silhouette du paysage. Moteur potentiel de la cité, il caractérise l’image de marque et le paysage de cette dernière.

Espace public / Espace paysager, le terminal valorise le front de mer.

En parfaite transparence sur le paysage, le terminal de port de croisière a des limites qui sont le paysage lui-même.

Il est constitué de trois éléments importants :
• Le toit : un DAIS TRANSLUCIDE
• Les cloisons : BANCS DE LUMIERE ET D’OMBRE.
• Le socle : ARTERE, CŒUR, ET CHAMP DE BAMBOUS.

Et une recherche est apportée aux thèmes suivants :
Haute Qualité Environnementale
Equipement haut de gamme, paysager, en harmonie avec la culture nippone et les éléments naturels
Travail approfondi sur la lumière, la luminescence, le reflet.
Palette de matériaux adaptée au contexte du front de mer.
Traitement approfondi de tous les flux et fluides, circulation des biens et personnes.
Notions de sécurité et de contrôle importantes (quarantaine, douane).
Etude approfondie de la statique du bâtiment (parasismique). »

Le « HA-HA » est un jeu savant entre « limit » et « no-limit ». En effet, il s’accompagne pour une partie essentielle d’un fossé, ici un canal en contrebas coulant le long de deux limites de propriété.
La berge côté village est abrupte tandis que l’autre rejoint en pente douce les jardins et espaces collectifs avoisinants.

HA-HA impressionne aussi l’intérieur du lot en articulant habitations, murets, jardins, cheminements, courettes, fontaines afin de « paysager » l’espace et d’y épanouir une vie de quartier agréable.

L’ensemble du projet propose des supports au regard, positionne des motifs, dégage des perspectives, des vues afin que les acteurs puissent construire leur paysage, y vivre et s’y épanouir.

Tel est le principe de HA-HA : pratiquer des ouvertures dans les masses, les continuités, rendre invisibles certaines limites pour prolonger ou ouvrir des perspectives, mais surtout pour permettre au regard de construire le paysage.

L’ouverture n’est pas conçue pour donner systématiquement le passage mais pour susciter un mouvement de surprise, et donc un regard. »