Habitat

PRÉSENTATION DE PROJETS :

« Donner une identité forte à ce nouveau lieu habité en regroupant les 4 maisons autour d’une plateforme qui joue le rôle de catalyseur.
Elle est surélevée, s’ouvre sur le grand paysage, abrite les parkings et caves tout en distribuant les habitations. La nature y est conviée ; la lumière s’infiltre, la végétation resurgit…
Un minimum de matériaux ajustés simplement, pas de couleur, pas de forme ; juste un espace central en glissement qui se voit renforcé.
Les volumes intérieurs des logements sont fluides (plans centripètes), généreux (2,85m sous plafond).
Mais l’enjeu majeur est qu’en mutualisant l’espace il en ressort une plus grande convivialité, une inscription plus urbaine, plus compacte, plus économe !
Les logements ne sont pas seulement les surfaces habitables !
Il faut mettre de l’ampleur dans les projets et leur donner la plus grande dimension, la plus grande intensité, si petits soient-ils par leur échelle.
Ici, prenant un sens tout particulier dans un site sensible pour quelques logements sociaux, au-delà des règlementation (thermiques, acoustiques, eau, air…) qui tentent à « isoler » physiquement les êtres vivants les uns des autres et de leur milieu naturel ; il nous est apparu indispensable de proposer un nouveau modèle (que nous avions déjà muris-lauréats Europan 4 à LA HAYE et lauréat Europan 2000 à Orly) qui pose la question d’un monde durable , donc plus ouvert , plus convivial.

« Pour vivre heureux, vivons ensemble »

La plateforme vit depuis quelques temps. Les familles se sont rencontrées par le biais des enfants qui ont créé le lien. Ils y jouent, se retrouvent autour du patio, empruntent la passerelle, surfent en bas. Ils se sont approprié l’ensemble de la parcelle. Les 54 bouleaux grandissent et contrastent par leur écorce.
Les contacts entretenus avec deux familles habitant les logements témoignent que les jours sont meilleurs maintenant depuis qu’ils occupent ces logements.
C’est un lieu calme cohérent en accord avec son environnement et avec son époque. »

L’opération issue d’une démarche dynamique et volontaire de renouvellement urbain du quartier Broussais à Paris, définit une séquence architecturale marquant une des entrées du quartier et participant à l’interface urbaine. Elle introduit au concept de la rue-parc et engage la dimension de cette dernière. Elle établit un dialogue entre l’espace public et l’espace résidentiel, conférant à l’«habiter» une épaisseur paysagère.

De ce fait, elle articule deux modes de vie :

• Le résidentiel (respect du programme de l’opération, des normes, de la qualité environnementale, d’une certaine forme d’homogénéité construite) ; avec la création de strates paysagères à vivre, plus ou moins en débord sur l’espace public de la rue-parc, créant de la diversité au sein de l’unicité, et constituant une séquence architecturale urbaine.

• Le nomade : chacun des composants architecturaux appelle le mouvement, la possibilité et la nécessité de se déplacer, d’occuper ou de dégager l’espace, d’y inscrire ou pas la vie. Les limites de l’habiter sont mouvantes, instantanées. Et ce grâce au traitement des façades des logements par des claires-voies articulées et mobiles. Ce mode de vie transcrit dans l’architecture permet à l’espace naturel paysager de s’infiltrer et de s’inscrire dans une large continuité.

Le bâtiment dans une composition rigoureuse propose une superposition de loges habitées, véritables inserts urbains à la volumétrie perceptible.
30 % d’appartements novateurs sont répartis dans les différentes typologies.
Les appartements sont tous (à partir du T3) à double orientation, voire traversant ou en duplex et disposent de balcons et de jardins.
Le projet des 39 logements affiche une modernité par le mouvement de volumes regroupables en «entités» de deux niveaux. Ceci grâce à la mise en place de claires-voies articulées et mobiles en métal perforé laissant passer l’air et la lumière.
Le projet est une stratification habitée, animée de glissements, aux contours variables, faisant loges sur l’espace public. Ces loges habitées superposées convoquent et réunissent par leurs cadrages neutres et mouvants la « nature urbaine », les logements et les habitants, à une unité supérieure. »

Le projet du DELTA URBAIN propose un programme urbain interactif. Il permet à la ville de se développer dans le mouvement et dans l’espace et particulièrement en harmonie avec la multiplicité et la diversité de ses rythmes : ceux des quartiers, ceux des familles et des visiteurs, celui de la nature en termes de saisons, celui de la banlieue parisienne, celui de son département, ceux des flux routiers, ferroviaires, aériens en termes de fréquence.

Le HUB est un pôle d’interconnexion entre d’une part les lignes RER, trains, axe urbains et ses transports en communs, et la mise en place d’une nouvelle navette entre l’Aéroport d’Orly et la Seine ; et d’autre part les plates-formes de logements et les équipements du Hub lui-même et de la Bague.

Le tissu des habitations est un mixte entre le tissu et l’échelle pavillonnaire et les barres de logements.
Il porte la ville en belvédère sur la Seine et permet de desservir en son cœur la nouvelle pièce urbaine.

La BAGUE PROGRAMMATIQUE  est un espace de transition qui unifie, filtre, hiérarchise et organise l’ensemble des courants. Elle définit un processus de développement du projet dans sa globalité.

Par l’ensemble des programmes qu’elle contient (pôle universitaire, activités liées à la recherche et à l’environnement) elle permet à la ville d’aller à la conquête de la Seine et de pouvoir y épanouir une accroche importante et de qualité.

Elle réconcilie l’urbain, l’industriel et le naturel en donnant la possibilité d’identifier des programmes adaptés et diversifiés selon la situation. »

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