Bureaux Commerces Industries

PRÉSENTATION DE PROJETS :

Le parti architectural et paysager adopté pour l’implantation des bureaux est essentiellement :
-de tirer parti de son environnement culturel, environnemental, qualitatif et dynamique, d’inscrire la « clairière habitée » en cohérence avec le grand paysage ;
-de définir des continuités paysagères au travers d’une parcelle de paysage ;
-de créer des mélodies spatiales faites de stimuli sensoriels résultant de l’interférence des éléments en présence, et du dialogue constant entre la verticalité et l’horizontalité.

Le projet est une grande clairière d’activités au cœur de la parcelle boisée.
Sa forme parallélépipédique est composée d’une pluralité d’espaces « possibles ».
La répartition du programme s’est faite par rapport à la globalité de l’équipement.
L’ensemble de la “clairière d’activités” est structuré horizontalement par un ensemble de quatre strates.
Ces strates passent de l’intégration complète dans le terrain pour les sous-sols, au détachement total de la nappe tertiaire. L’entre-deux consiste en un dialogue entre le substratum et la bande passante. Ces deux derniers composent avec le dénivelé du terrain.

Elles sont caractérisées comme suit :
Les sous-sols : composés des parkings et aires de livraison.
Le substratum : composé des laboratoires. Il est situé en rez de jardin.
La bande passante : composée de l’accueil, des bureaux, du restaurant, d’un jardin traversière et de chemins de traverse. Elle suit la morphologie du relief et se décline du parvis au restaurant, avec prolongation virtuelle sur la plaine.
La nappe tertiaire à la frondaison de l’espace boisé : composée des espaces pour la direction, des bureaux, des serres de convivialités.
La clairière : toiture accessible ouverte sur le grand paysage.

La structuration verticale du projet est composée d’un rythme de sept grands patios traversant l’ensemble de l’équipement de son point le plus bas à son point le plus haut (des parkings à la toiture accessible). Ces patios sont destinés à structurer l’espace, à apporter généreusement de la lumière naturelle dans toute l’épaisseur du projet, à procurer des vues directes aux espaces de travail, à composer avec l’espace végétal. »

Le B.B.B., Atelier 24/24, se veut un signal urbain à l’échelle de la ville. Introduit par la bande programmatique paysagée, le carré du parvis vient inscrire un nouveau quartier mettant en scène une tension entre une horizontalité, l’atelier et une verticalité, la tour de logements reproportionnée par une surélévation de cellules d’accueil.

Cette tension spatiale prend toute sa force en tant que signal urbain le jour comme la nuit au rythme de l’activité des architectes.
Le jour, la toiture s’anime des mouvements régulant l’apport de lumière au gré des besoins de l’atelier par le jeu de tables de brise-soleil en bois et de leur compas.
La nuit, le bâtiment rayonne de son activité. La cinquième façade devient table lumineuse et balise le flux urbain. Le bâtiment prend sa dimension temporelle, la quatrième dimension : 24 heures sur 24.

Cristallisation du modèle urbain existant par des volumes libres de verre suspendus, mis au gabarit du parcellaire existant en symbiose avec un espace végétal dilué, l’atelier dialogue avec l’extérieur par une peau interactive qu’est la banque de données; celle-ci s’adapte à l’environnement qui l’entoure par un jeu d’opacité à la transparence où la juxtaposition des traitements du verre et du cuivre identifie les trois façades.

La flexibilité et la mobilité des composants du bâtiment correspondent à une plus grande sensibilité de la demande. Tout le monde est acteur et interagit avec ce qui l’entoure. »