Clichy-sous-bois

Construction du groupe scolaire de la Dhuys

  •  

Désignation

  • Concours pour la Construction du Groupe Scolaire de la Dhuys à Clichy-Sous-Bois

SU

  • 2261

MO

  • Ville de Clichy-Sous-Bois
  • Le Groupe scolaire de la Dhuys établit, grâce à ses façades, sa volumétrie générale et son implantation, une interface remarquable entre l’espace public et les espaces résidentiels. Il a un impact visuel sensible sur l’image du quartier.
  • De ce fait, il articule deux échelles :
  • L’échelle urbaine, avec la création d’une grande cour verte (maternelle + élémentaire) s’inscrivant totalement dans le sillage du mail planté dont le travail en lanière donne de l’épaisseur urbaine à la parcelle ainsi qu’à l’îlot, avec le développement de part en part de la parcelle d’un linéaire continu face et en retrait du mail planté constituant l’Allée Romain Rolland, avec la création de l’équipement selon un principe de stratifications spatiales créant de la diversité au sein de l’unicité, et d’autre part du mouvement et de la profondeur.
  • L’échelle locale, avec le traitement de la placette Voie nouvelle A1, le travail marqué et particulier du socle, de l’assise de l’équipement, le rythme fin et transparent des claustras et pare-soleil, la gestion de toutes les entrées propres à l’équipement.
  • L’ensemble de l’opération est séquencé dans sa volumétrie. Elle entretient un dialogue spatial global, diversifié et riche avec son environnement. Cette volumétrie est appelée à un dépassement de sa valeur fonctionnelle grâce au grand mail de l’Allée Romain Rolland, élément autonome du projet de renouvellement urbain, tenu par sa dimension culturelle.
  • LA PARCELLE DE PAYSAGE FAITE DE LANIÈRES ET DE GLISSEMENTS
  • L’approche urbanistique et l’insertion dans le site conduisent à une organisation de l’équipement dans la linéarité ainsi que sa déclinaison dans l’ensemble de la parcelle de paysage. A savoir :
  • Un travail en lanières donne de l’épaisseur urbaine à la parcelle ainsi qu’à l’îlot et devient le premier support de la transversalité. Un déroulé d’espaces végétalisés et minéralisés démarrant de l’Allée Romain Rolland se décline au travers du bâtiment étiré et dynamique situé de l’autre côté de la parcelle le long de la voie nouvelle A1 pour trouver son aboutissement en cinquième façade dans le modelé des toitures plantées.
  • Un travail sur le glissement et la stratification en plan et en élévation permet:
  • D’une part au travers du traitement des espaces verts -noue paysagère, alignement d’arbres et de bandes jardinées et minéralisées, toitures végétalisées et buttes végétalisées - de prolonger le traitement des espaces publics au cœur de la parcelle, de préserver la générosité, la simplicité et l’unicité des cours de récréation.
  • Le traitement de l’épaisseur végétale se retrouve aussi en frange le long de la Voie nouvelle A1 par les toitures plantées, cordon végétal perché lisible du sol grâce à ses pentes, et, très perceptible du surplomb des étages des immeubles de logements.
  • D’autre part au travers de l’architecture – la stratification du bâtiment en un socle (RDC), une bande passante et/ou « filon bioclimatique » traversant le bâtiment sur toute sa longueur (R+1) et comprimée entre le rez-de-chaussée et l’étage supérieur (R+2), en loges sur le paysage urbain – de créer des transparences, des cônes de visibilité, de se relier aux limites séparatives tout en préservant une légèreté et une nervosité architecturale.